Bonjour.
A l'origine de la télévision, le nombre d'images/seconde devait être choisi proche de celui du cinéma (24 images/seconde) pour 2 raisons :
- La persistance rétinienne.
- La compatibilité (il suffit d'accélérer légèrement la vitesse de défilement du film, pas trop pour que cela passe inaperçu).
Pour diminuer la perception d'un papillotement inévitable, il a été choisi de fractionner les images en deux trames dont les lignes ne se recouvrent pas mais s'entrelacent, c'est à dire que les lignes d'une nouvelle trame s'insèrent entre les lignes de la trame précédente.
La fréquence trame est donc le double de la fréquence image.
A l'époque du choix du standard les tubes électroniques régnaient en maître, ils nécessitaient un courant de chauffage pour que leur cathode soit portée à l'incandescence afin d'émettre des électrons. Ce courant de chauffage était généralement (économiquement) fourni par un enroulement secondaire du transformateur secteur de l'alimentation. Par conséquent, le 50 Hz du secteur n'était pas juste confiné dans cette alimentation, il se baladait un peu partout dans la circuiterie du téléviseur pour assurer le chauffage de tous les tubes.
Malgré les précautions prises, ce 50 Hz était susceptible d'interférer légèrement avec la vidéo. Cette perturbation se manifestait sous la forme d'une bande fantôme (plus claire ou plus sombre) qui défilait verticalement à la surface de l'écran, la vitesse et le sens du défilement étant fonction de la différence entre la fréquence secteur et celle du balayage vertical. Comme il était à l'époque difficile d'améliorer les alimentations sans qu'elles atteignent un coût prohibitif, il a été choisi une fréquence trame identique à celle du secteur : une bande fantôme fixe est moins gênante qu'une bande qui défile, surtout si on arrive à la camoufler en la synchronisant avec la période de retour trame.
C'est historiquement pourquoi :
- en Europe, la fréquence secteur étant de 50 Hz, la fréquence trame est aussi de 50 Hz. Le nombre d'images/seconde est alors de 25, la moitié de la fréquence trame, très voisine de celle du cinéma à 1 image/seconde près.
- En Amérique du Nord et au Japon, la fréquence secteur étant de 60 Hz, la fréquence trame est aussi de 60 Hz. Le nombre d'images/seconde est alors de 30.
Dans ce que tu décris, j'ai l'impression que tu arrives à stabiliser l'image verticalement ou du moins à ralentir considérablement son défilement alors que la synchronisation horizontale est inexistante.