Généralités :Le boîtier de la télécommande du "truc" devra comporter :
- Une touche pour chaque carte Jamma, soit 12 touches de sélection.
- Une touche supplémentaire pour mettre le "truc" en veille. Cette 13ème touche désactivera la carte Jamma en service et imposera l'inactivité à toutes les autres.
Réflexion faite, pourquoi mobiliser une 13
ème touche sur la télécommande pour désactiver les cartes, alors qu'il suffit de prévoir une fonction flip-flop pour chaque touche :
- Un premier appui active la carte associée,
- Un second appui sur cette même touche désactive la carte,
- Un troisième appui la réactive,
- Un quatrième la désactive à nouveau,
- Et ainsi de suite...
L'appui sur une touche différente désactive immédiatement la carte active pour en activer une nouvelle.
Les 12 premières touches de 0 à 11 (0..9, A, B) seront alors utilisées pour activer/désactiver chacune des douze cartes.
Il restera donc 4 touches (C, D, ٭, #) pour émettre des commandes auxiliaires comme par exemple :
- Créditer le jeux actif.
- Modifier le réglage d'un triple potentiomètre électronique pour réajuster le niveau vidéo après la sélection d'une nouvelle carte.
D'ailleurs, pour une meilleure uniformisation, il vaudrait peut être mieux remodifier la disposition des cabochons du clavier de la télécommande pour réserver les 12 touches "téléphonique" (
de 0 à 9, étoile et dièse ) à la sélection des cartes et dédier les 4 touches alphabétiques (
de A à D ) aux commandes auxiliaires.
Ainsi les inscriptions sur les 9 premières touches correspondront directement au n° de connecteur du "truc", la touche zéro au connecteur n° 10 et les touches étoile et dièse respectivement au connecteurs n° 11 et n° 12.
Le code émis par la télécommande sera inférieur d'une unité par rapport au n° de connecteur concerné, la touche "1" émettra le code zéro pour activer/désactiver le connecteur n° 1, la touche "2" émettra le code un pour le connecteur n° 2 et ainsi de suite.
Le fonctionnement :- Activation/désactivation d'une carte, ce sont des ordres qui perdurent après leur disparition, 3 cas de figure :
- Le code nouvellement reçu correspond à celui de la carte active :
- Cette dernière est immédiatement désactivée (en fait toutes les cartes le seront en même temps pour une meilleure sécurité ).
- Le code nouvellement reçu est différent de celui de la carte active :
- Cette dernière est immédiatement désactivée (même remarque que ci-dessus ), la nouvelle ne sera activée que quand l'émission du code aura cessé, c'est à dire qu'à partir de l'instant où la touche de la télécommande aura été relâchée par l'utilisateur.
La mise hors service immédiate de l'ancienne carte suivie de la mise en service différée de la nouvelle, puisque suspendue au relâchement de la touche sur la télécommande, devrait permettre de se passer d'une temporisation pour éviter une alimentation simultanée fugitive des deux cartes due au temps de réaction des relais.
- Le code vient d'être reçu alors qu'aucune des cartes n'est active :
- La carte désignée par ce code ne sera activée qu'au relâchement de la touche correspondante sur la télécommande.
- Commandes auxiliaires, ce sont des ordres qui ne durent que le temps de leur présence :
- La sortie correspondante sera :
- Activée dés apparition du code.
- Désactivée immédiatement après la disparition du code.
- Ces commandes auxiliaires n'interfèrent pas avec les commandes d'activation/désactivation des cartes et n'impactent d'aucune manière la carte en service à ce moment là ainsi que les autres cartes qui sont hors service.
Le schéma coté réception télécommande.La réception radioAssurée par un module récepteur Aurel RX-4MM5
Aurel recommande de découpler le +5 volts au ras du module avec un condensateur céramique de 0,1 µF.
Un condensateur de 10 µF doit être connecté sur la sortie "RSSI Output" (
broche 13 ).
L'entrée AGC On-Off (
broche 11 ) doit être reliée à la masse pour que le CAG du récepteur soit activé.
L'interface avec le "truc"1) Le décodage des trames reçues.Assuré par le boîtier 45027.
Les trames issues du module récepteur Aurel RX-4MM5 (
Data Out, broche 14 ) aboutissent sur son entrée D
in (
broche 9 ).
L'adresse ternaire présente dans la trame reçue étant identique à celle programmée sur ses entrées A1 à A5 (
broches 1 à 5 ) :
- L'activation du signal VT (broche 11 ) indique la réception d'un code valide.
- Ce code est alors disponible sur les sorties D6 à D9 (broches 15 à 12 ).
2) La logique de traitement.Assurée par un µcontrolleur PIC 16F84A.
Le mode oscillateur choisi pour ce µcontrolleur est le mode RC car une horloge précise n'est pas nécessaire, de plus avec ce mode il n'y a pas à subir la période de stabilisation de 1024 cycles d'horloge lorsqu'il est réveillé par une interruption.
Le seul hic avec ce mode est que Microchip ne fourni aucune abaque donnant la fréquence d'oscillation en fonction du produit RC, cette fréquence différant trop d'un µcontrolleur à un autre et étant grandement dépendante de la tension d'alimentation ainsi que de la température. Il va donc falloir déterminer la valeur de R et de C expérimentalement pour obtenir une fréquence entre 100 et 500 kHz.
En sommeil permanent, le µcontrolleur est interrompu par un changement d'état sur le signal VT qui est connecté sur son entrée RB0/INT (
broche 6 ).
Le n° de connecteur à activer/désactiver est figé sur les sorties RB4 à RB7 (
broches 10 à 13 ). En fait c'est la valeur du code reçu (
de 00H à 0BH, en hexadécimal ) qui est transférée sur ces sorties à destination des multiplexeurs vidéo et de la commande des relais.
L'état de la sortie RA4/T0CKI (
broche 3 )est fonction de l'interprétation du code reçu par le µcontrolleur, il détermine s'il s'agit d'un ordre d'activation ou d'inactivation.
Les deux bits de poids faible de l'ordre reçu (de 0CH à 0FH en hexadécimal) sont transférés sur les sorties RB2 et RB3 pour indiquer le n° de la commande auxiliaire reçue, l'état de la sortie RB1 (
broche 7 ) indique quand une de ces commandes est activée.
3) La commande des relais.A chaque connecteur est associé une triplette de relais.
- Un relais 1T ou 1RT pour commuter le rail +5 volts, modèle pressenti : 40.61 marque Finder.
- Un relais 2T ou 2RT pour commuter les rails +12 volts et -5 volts, modèle pressenti : 40.52 marque Finder.
- Un relais 2T ou 2RT pour aiguiller les fils de la sortie haut-parleur, modèle encore non choisi.
Les bobines des deux premiers relais ont déjà une consommation de 110 mA sous 12 volts, le transistor qui commandera les 3 en // devra donc être à même de supporter un courant permanent de l'ordre de 165 mA. Un transistor BS170 fera l'affaire avec ses 500 mA max ou éventuellement un boîtier VQ1000J avec ses 4 transistors mosfet indépendants donné chacun pour 225 mA max.
Le schéma original du "truc", celui avec le commutateur rotatif, doit être légèrement modifié puisque le commun des bobines de relais avec leurs diodes en // doit être maintenant être connecté au rail +12 volts et non plus à la masse ou 0 volt.
Le n° de connecteur issu du µcontrolleur (
RB4 à RB7 ) est décodé par un circuit HC4514, seules ses 12 premières sorties sont utilisées et raccordées sur les gates des transistors BS170 qui commandent les bobines des relais.
L'ordre d'activation issu du µcontrolleur (
RA4/T0CKI ) valide ce décodeur (
entrée G/, broche 23 ) alors que celui de désactivation à pour effet de l'inhiber.
4) Les switches analogiques.Ces switches de type HC4067, sont chargés d'aiguiller les 4 signaux vidéo : rouge, vert, bleu et synchronisation, un boîtier est dédié à chaque signal.
Seules les 12 premières entrées de chaque boîtier sont utilisées, chacune est connectée sur un connecteur différent mais toujours sur la même broche de sortie vidéo. Les entrées inutilisées sont raccordées à la masse.
Le n° de connecteur issu du µcontrolleur (
RB4 à RB7 ) permet de sélectionner le switch adéquat dans chaque boîtier (
S0 à S3, broches 10, 11, 14 et 13 ).
L'ordre d'activation issu du µcontrolleur (
RB4/T0CKI ) valide l'ensemble des boîtiers HC4067 (
entrée EN/, broche 15 ) alors que celui de désactivation à pour effet de les inhiber.
Afin de ressortir des signaux vidéo parfaitement nuls à destination du moniteur, la sortie de chaque boîtier HC4067 est court-circuitée à la masse par un des switches d'un boîtier HC4066 quand ces premiers boîtiers sont inhibés.
Chaque entrée de boîtier HC4067 est reliée à la masse à travers une résistance de 470 kΩ pour évacuer l'électricité statique qui pourrait s'accumuler sur les broches des connecteurs libres, ceux où aucune carte n'est enfichée.
5) Les sorties auxiliaires.Le n° de commande auxiliaire issu du µcontrolleur (
RB2 et RB3 ) est appliqué sur un boîtier décodeur double 4555B de type CMOS standard, le boîtier HC4555 n'existant pas.
Les deux décodeurs sont raccordés pour éviter que les entrées du deuxième soient en l'air. Seul le premier est utilisé et ses sorties commandent les gates de transistors BS170.
Le drain de l'un de ces transistors pourra par exemple être connecté sur l'entrée crédit (
B16 du connecteur Jamma mâle du "truc" ) pour créditer la carte active à partir de la télécommande.
L'ordre d'activation issu du µcontrolleur (
RB1 ) valide ces deux décodeurs (
entrées EN/, broches 1 et 15 ) uniquement pendant la réception d'une des 4 commandes auxiliaires.
6) L'alimentation +5 voltsElle n'est pas représentée sur le schéma.
Plutôt que d'alimenter directement à partir du rail +5 volts du connecteur Jamma encartable mâle, il est préférable de le faire à partir du rail +12 volts à travers un régulateur genre 7805 pour s'affranchir de toutes les perturbations aussi minimes soit-elles qui pourraient être véhiculées sur ces rails.