Préambule : Numérotation des broches sur le culot du tube cathodique.
Les broches sont disposées sur un cercle et chacune occupe une des 14 positions angulaires possibles, certaines ne sont pas utilisées et servent au détrompage. Le sens de numérotation est le sens horaire quand les broches du cathoscope sont face à soi.
- La broche n° 1 reçoit le 5 kV du focus. Pour éviter un arc électrique éventuel avec les autres broches, ses quatre voisines, la n° 2, 3, 13 et 14 sont inexistantes. Les positions correspondant aux broches n° 2 et 14 sont cependant utilisées par le détrompeur.
- Les broches n° 4 et 12 sont aussi inexistantes sur le culot du tube, cependant un des deux contacts correspondant (le n° 12 en principe ) est présent sur l'embase connectrice pour assurer la continuité avec la couronne des éclateurs.
- Les broches n° 9 et 10 correspondent aux deux extrémités du filament de chauffage.
- Les broches n° 8, 6 et 11 correspondent respectivement aux cathodes du rouge, du vert et du bleu
- La broche n° 5 correspond à la grille G1 ou whenelt.
- La broche n° 7 correspond à la grille G2, c'est celle qui permet d'ajuster la luminosité générale à l'aide du potentiomètre libellé "G2" ou "Screen" sur le bloc THT.
Deux ponts de soudure sont prévus sur la neck-board pour raccorder la couronne des éclateurs à la masse à travers le contact n° 4 et/ou 12 de l'embase :
Le problème, c'est que ce n'est pas cette disposition standard qui a été mise en oeuvre en réalité. La couronne des éclateurs n'est pas connectée au contact n°4 ou n° 12 de l'embase mais au contact n°9 qui correspond à une des extrémités du filament de chauffage.
Le schéma original dans la notice technique VNS2000 est donc faux en ce qui concerne la neck-board :
La couronne des éclateurs se retrouve connectée à la masse générale du circuit imprimé principal à travers le contact 9 de l'embase, la résistance R7 (
de 1Ω ou 2,2Ω selon le type de cathoscope ) et finalement le contact 1 de J4 .
Le schéma effectif de la neck-board serait donc plutôt celui-ci :
D'ailleurs, en regardant de plus près le contact n° 9 par le dessous de l'embase (
flèche bleue sur la 1ère photo ), on s'aperçoit qu'il est différent des autres, le méplat métallique comporte une découpe. C'est celle d'une languette qui appuie sur la couronne des éclateurs en assurant ainsi un contact permanent.
Qu'est ce qui a bien pu justifier cette bizarrerie alors que tout était prévu sur la neck-board pour une mise à la masse plus conventionnelle à travers le contact n° 12? Difficile à expliquer.
En tout cas ce n'est pas irréversible, il suffit de permuter mécaniquement le contact n° 9 avec le contact n° 12, le premier redeviendra un contact ordinaire et le second assurera dorénavant la continuité avec l'anneau des éclateurs :
Pour déloger un contact rien de plus facile : la tige d'un trombone déplié insérée dans le logement correspondant en face avant de l'embase jusqu'à ce qu'elle appuie suffisamment sur la languette qui le verrouille en place, le contact peut alors être extrait par l'arrière à l'aide d'une pince à becs pointus pour être remplacé ou ausculté.