Phase intermédiaire, toronnage des fils du câble de liaison pour qu'il soit plus consistants :
Les fils ont été insérés en ligne, dans le même ordre que sur le connecteur, dans les trous d'un répartiteur constitué d'une chute de circuit imprimé prépercé. Les fils sont vrillés tous ensemble le plus régulièrement possible et maintenus par une bague de gaine thermorétractable tous les 10 cm. La bague est chauffée pour qu'elle soit rétractée avant le vrillage d'une nouvelle section.
La longueur toronnée a été limitée à 1,2 mètre par rapport aux fils qui mesuraient un peu plus de 2 mètres, cette longueur devrait être plus que suffisante.
Maintenant le perçage du boîtier, il va falloir que chacun des trous soit :
- Le plus perpendiculaire à la face percée possible,
- A distance régulière de ses voisins et de la charnière.
La contrainte n°1 est respectée en plaquant le boîtier à percer à l'intérieur d'un autre boîtier parallélépipédique. Le premier est maintenu par des pinces contre un des flancs du deuxième dont le fond repose sur le plateau de la petite perceuse à colonne. L'ensemble constitue une sorte d'étau mobile qui peut facilement être déplacé sous le foret de la perceuse tout en en conservant la même verticalité originelle.
La contrainte n° 2 est matérialisée par une languette matrice taillée dans une chute de circuit imprimé prépercé, Lorsque les lèvres du foret s'engageront dans un trou de la matrice, celui-ci se centrera automatiquement dans ce trou à condition que l'étau mobile ne soit pas maintenu trop fermement pour conserver un peu de mobilité latérale.
Après avoir été taillée aux dimensions adéquates, cette languette matrice est maintenue en place contre le rebord de la charnière par du ruban adhésif extra large.
Voilà ce qui arrive quand on brûle les étapes. Les premiers trous percés, ceux de droite pris avant les photos ci-dessus, sont impeccables car le foret a été remonté à plusieurs reprises pour le débourrer pendant le perçage. A contrario, cette précaution n'a pas été prise pour les suivants, ils sont moins réguliers car le plastique a fondu tout au tour :
Heureusement le perçage de la lame entretoise en plexiglas n'en a pas souffert :
Sacrés poils de chat, ils se sont invités sur les photos en se collant à l'intérieur du couvercle!
Tout l'art a consisté à peigner les fils du toron pour qu'ils se chevauchent le moins possible en entrant dans le boîtier :
Les mêmes fils tels qu'ils ressortent à l'intérieur, une fois écourtés :
Maintenant il ne reste plus qu'à souder les fils au dos de la plaquette :