Sujet sérieux.
C'est pas nouveau de pointer du doigt les jeux vidéos, pour ça deux grandes raisons :
- le jeu vidéo accapare une grosse partie du temps du joueur, donc plus de places pour les médias, la télé, la publicité... certaines chaines se vantent de vendre aux annonceurs du cerveau disponible ...
- Autre fait avéré, plus psychologique, pendant la seconde guerre mondiale, les jeunes soldats "rookies" américains hésitaient souvent à tirer sur l’ennemi, aujourd'hui il s'agit d'un réflexe conditionné, entre autre, par les jeux vidéos.
Par contre lier, les jeux vidéos ou le metal/hardrock a un passage à l'acte c'est nier l'importance de l'environnement proche. Ces personnes à tendances psycho/parano/suicidaires auraient de toutes manières trouvé des sources d'inspiration et de compensation de leur frustrations.
Parfois il reste l'inexplicable : la folie.
En France, on a toujours besoin d'un responsable rapidement et unanimement désigné (par les médias): le jeu vidéo, avec toutes ses facettes et genres, est parfait dans ce rôle de bouc-émissaire déculpabilisant. La population a une raison "crédible" la dédouanant de ses responsabilités, c’est rassurant et n'oblige pas à réfléchir : tout bénef !
Pour finir tristement cette prose matinale, depuis l’invention de l'écriture, les choses qui ont fait massacrer des millions d'individus, ce ne sont pas les jeux vidéos ... ce sont bien des livres.