Il n'a pas encore été question des broches 1 et 2 du PC040DA. Elles semblent connectées intérieurement au 0 volt, il a été ainsi mesuré dans les deux sens entre les broches :
- 1 et 6 : 3,1Ω,
- 2 et 6 : 2,8Ω,
- 1 et 2 : 5,8Ω.
Comme elles ne sont pas connectées dans les différents schémas, autant les ignorer.
Gc339, tu penses que le schéma est définitif ?
je veux voir ce Frankenstein vivre...vu les composants, ça va faire un grand circuit
En fait, j'ai reconsidéré le schéma en partant des constatations suivantes :
- Le bit de poids le plus faible du convertisseur digital/analogique est systématiquement inutilisé puisque la broche 14 correspondante est raccordée soit 0 volt soit au +5 volts selon le cas. Autant donc le considérer en permanence à zéro, ce qui permet d'économiser un latch et d'utiliser un HCT174 moins encombrant qu'un HCT273, la surface et la complexité du circuit imprimé en seront réduites d'autant. La broche 14 restera donc non connectée et l'entrée correspondante du réseau R2R sera raccordée au 0 volt.
- L'amplificateur de sortie OPA832, bien que très intéressant avec ses résistances intégrées, est handicapé par le courant de polarisation des ses entrées (Input Bias Current) qui peut atteindre les 10µA lorsqu'il est alimenté symétriquement par du ±5 volts. De plus il n'est disponible qu'en boîtier CMS minuscule du type SO-8 ou SOT23 dont le pas est inférieur à 1,27, ce qui ne facilite pas son soudage au fer à souder.
En effet le réseau R2R, d'une résistance équivalente à 10 kΩ parcouru par un courant de 10 µA, inflige une chute de tension maximum de : 10 × 10+3 × 10 × 10-6 soit 0,1 volt sur l'entrée correspondante de l'OPA832. Ainsi donc, quand toutes les entrées du réseau R2R seront au 0 volt, la tension en sortie de l'OPA832 ne sera pas nulle mais affectée d'un décalage pouvant atteindre 0,2 volt compte tenu de son gain. Il est donc nécessaire de le remplacer par un équivalent plus sobre quitte à ajouter extérieurement les deux résistances qui déterminent le gain de 2.- Soit un amplificateur "Current Feedback" LT1252 disponible en boîtier DIP8 standard au pas de 2,54. Étant donné que ce n'est pas un amplificateur de type "rail to rail", il sera nécessaire de l'alimenter de façon dissymétrique en +12 et -5 volts pour bénéficier d'une tension de sortie suffisante. Son courant d'entrée typique de 1µA devrait limiter la tension d'erreur en sortie à 20 mV.
- Soit un amplificateur "rail to rail" LT1806 disponible en boîtier CMS de type SO8 au pas de 1,27. Il possède une entrée shutdown qui peut rester non connectée quand elle est inutilisée.
Alimenté symétriquement en ±5 volts, son courant d'entrée est donné pour 1 µA quand elle est portée à V+ - 0,2 V donc 4,8 volts et à -6 µA quand elle est portée à V- + 0,4 V soit -4,6 volts. La sortie du réseau R2R délivrant une tension à vide dans la plage comprise entre 0 volt et +2,5 volts, on peut donc estimer que le courant soutiré par l'entrée du LT1806 sera inférieur au micro-ampère annoncé, la tension d'erreur en sortie restant alors inférieure à 20 mV.
- Les broches 1 et 2 seront non connectées puisque jamais utilisées sur les différentes cartes de jeu.
- L'utilisation généralisée de composants CMS aurait certes permis de minimiser la surface du circuit imprimé mais aurait imposé de nombreux vias pour assurer les continuités d'une face à l'autre. L'emploi de composants standard est préférable pour une réalisation artisanale car les continuités peuvent alors être assurées par les pattes de ceux-ci, nul besoin d'avoir des trous métallisés si les soudures sont bien effectuées sur les deux faces quand nécessaire.
Le nouveau schéma, version avec un LT1252 :
L'implantation correspondante :
Le nouveau schéma, version avec un LT1806 :
L'implantation correspondante :
La visualisation 3D du circuit imprimé de la version avec le LT1252 en boîtier DIL8 :
Vue face composants
La barrette de picots se retrouve positionnée à l'envers suite à un problème de numérotation inversée entre son empreinte Eagle et le modèle 3D.
Par contre, il y a un problème avec les résistances et la diode, elles sont positionnées à coté de leur trous respectifs.
Ce dernier problème provient probablement du fait que le schéma et l'implantation ont été dessinés à partir de la version 6.4 d'Eagle et que le script ULP (User Language Program) qui permet de créer les fichiers pov-ray n'est disponible que pour les versions d'Eagle antérieures inférieures ou égales à 5.x, son concepteur Mattias Weisser n'ayant pas publié de mise à niveau pour les versions en 6.x plus récentes.
Vue face soudures
Même problème et en plus certaines pattes n'ont pas été raccourcies.
La visualisation 3D du circuit imprimé de la version avec le LT1806 en boîtier CMS de type SO8 :
Vue face composants
Mêmes remarques.
Vue face soudures
Mêmes remarques avec en plus le CMS qui se retrouve tourné d'un quart de tour dans le sens anti-horaire.