14ème étape : Raccordement de la charge.
Calcul de la puissance maximale que peut délivrer le module driver :
- La 10ème étape a montré que l'alarme surintensité s'active aux alentours de 7,5 A.
- La tension développée aux bornes de la charge est celle d'alimentation du hacheur divisée par √2. C'est aussi la tension mesurée sur le condensateur de filtrage C8/C9 lors de la 3ème étape, soit 340 VDC ÷ √2 ≈ 240 VAC.
La puissance maximale, quand le signal PWM en entrée est l'expression d'une tension sinusoïdale, sera donc de 240 × 7,5, soit 1800 W ou 1,8 kW.
D'autre part, le filtre LC en sortie possède une impédance caractéristique, impédance qui devrait correspondre à celle d'une charge optimale,
ce lien permet de la calculer conjointement avec la fréquence de coupure du filtre :
L'impédance caractéristique du filtre est donc de 58,3 Ω. Chargé avec cette valeur optimale, le module "motor driver" devra fournir une puissance de 240²
÷ 58,3 soit 998 W ou pratiquement 1 kW.
Cette puissance optimale pour le fonctionnement du filtre passe-bas est donc cohérente avec la puissance maximale que peut fournir le module. Pour soutirer cet 1 kW optimal, il faudrait charger le module avec 10 ampoules à incandescence de 100W, ampoules qui sont maintenant quasi introuvables depuis que la commission européenne les a proscrites.
Faute de mieux pour cette 14
ème étape, la charge de test ne sera constituée que de deux ampoules rescapées de 40 W raccordées sur le connecteur CN2 du module driver.
![](http://gamoovernet.pixhotel.fr/pics_gamoovernet690px/20131003182111-gc339-Image-0922.JPG)
Module driver chargé par les deux ampoules de 40 W : prélèvement du signal en sortie de chacun des demi-ponts, juste avant le filtre passe bas.
![](http://gamoovernet.pixhotel.fr/pics_gamoovernet690px/20131003182244-gc339-Image-0916.JPG)
Les signaux observés en sortie de chaque demi-pont : - Trace du bas , celui qui dessert le contact 1 de CN2 à travers L4.
- Trace du haut, celui qui dessert le contact 2 de CN2 à travers L5.
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Initialement le signal aux bornes de la charge devait être prélevé grâce à un petit transformateur 220/2×6 volts, que l'on peut distinguer en haut à droite sur la 1
ère photo, réalisant ainsi l'isolement nécessaire pour l'oscilloscope. Il s'est avéré en fait qu'il chauffait exagérément et surtout qu'il déformait le signal à observer.
Il a été possible de s'en passer en connectant directement les deux sondes de l'oscilloscope aux bornes de la charge, une par extrémité, et en commutant les deux entrées CH1 et CH2 en mode différentiel, ce qui est un jeu d'enfant avec les 3 commutateurs à glissière de l'encadré "MODE":
- Commutateur de gauche sur "BOTH" comme sur la photo.
- Commutateur central sur "CH2 INVERT".
- Commutateur de droite sur "ADD" pour concaténer les deux signaux sur CH1 et CH2.
![](http://gamoovernet.pixhotel.fr/pics_gamoovernet690px/20140403133026-gc339-Image-1211.JPG)
Les trois commutateurs à glissière de l'oscilloscope dans l'encadré bleu "MODE"
![](http://gamoovernet.pixhotel.fr/pics_gamoovernet690px/20131003232139-gc339-Image-0928.JPG)
Le signal prélevé aux bornes de la charge grâce aux deux sondes de l'oscilloscope dont les amplificateurs ont été commutés en mode différentiel.
Ce module driver semble à priori fonctionnel bien qu'il ait été conçu à l'origine plus pour alimenter un moteur que pour délivrer une onde sinusoïdale sur une résistance de charge. Il est temps maintenant d'entamer la vérification de l'autre module suffixé en "Y".