Mon Close Encounter, ça fait plus de 30 ans que je joue dessus, et je ne m'en lasse pas. À présent qu'il est dans le salon, j'y joue tous les jours, et le plaisir est toujours là .
Ta réflexion est très intéressante. Je lis souvent (sur flipjuke pour ne pas le citer), que les gens se lassent rapidement de tel ou tel flip, souvent des titres récents. Et ce, au bout de quelques mois. Et c'est quelque chose que je ne comprends pas.
Je possède un Black Pyramid (Bally de 1984), au plateau archi basique, mais avec des règles de jeu plutôt subtiles. Eh bien, impossible de m'en lasser. J'y ai joué des après-midi entières en exploitation. Lorsque l'exploitant l'a sorti du bistro où j'y jouais, je l'ai réclamé à un patron de salle de jeux, qui a réussi à l'avoir. Et rebelote, des aprés-midi passés dessus. Et maintenant que je l'ai chez moi (depuis environ 6 ou 7 ans), c'est l'un des flips sur lequel je joue le plus : actuellement, j'y joue tous les jours !
Donc, qu'est-ce qui fait qu'on se lasse d'un flip ? Peut-être le fait de le maîtriser à fond ? Ou en avoir un seul chez soi ? Bref, ça reste un mystère pour moi, d'autant plus lorsque je vois cette frénésie à posséder absolument un flip du "top ten". S'amuse-t-on davantage
Et qu'est-ce qui fait qu'on ne s'en lasse pas ? Le Black est réglé en très dur : réglages éléctroniques au maximum de leur difficulté, pieds arrière au maxi, tilt hyper sensible, sorties ouvertes au max... C'est un flip aussi qui possède tout ce que je recherche sur un plateau de jeu : un couloir à valeur progressive (plus la bille passe, plus elle enquille de points), les contrôles de bille sont obligatoires et plutôt délicats à gérer, et les ratés sont redoutables (on perd la bille direct). La cible mouvante donne un peu d'aléatoire, juste ce qu'il faut. Et les règles très simples à assimiler regorgent de subtilité. Enfin, c'est un jeu complet, en ce sens qu'il requière beaucoup de maîtrise de bille : passes, revers, rebonds, précision des tirs...
Sur ce, je retourne à mon Black, qui m'appelle...