Tout semble s’accélérer autour de Skype, le logiciel VoIP du moment. Déjà, la semaine dernière, plusieurs rumeurs faisaient état d’un rachat potentiel de l’entreprise par le géant de l’enchère qu’est eBay pour un montant de 311 à 325 millions de dollars.
Surenchère
EBay viendrait juste de confirmer sa volonté de rachat, mais les montants dépassent de très loin les premières estimations, puisque le géant de l’enchère surenchérit (si je peux me permettre ce mauvais jeu de mot) sur ces dernières spéculations apparues à la fin de la semaine dernière. L’achat se ferait en trois phases. Un milliard trois cents millions de dollars en cash en premier versement, suivi de la même somme en achat via échange de stock-option. Puis, entre 2008 et 2009, eBay s’engagerait à donner un milliard cinq cents millions de dollars pour achever cette acquisition. Au total, la note s’élèverait à 4,1 milliards de dollars pour l’achat de Skype.
Il n’en demeure pas moins que cette dernière entreprise commence à rencontrer les premiers écueils que son succès engendre. En effet, peu après l’arrivée de Skype sur le territoire chinois, le gouvernement du pays de l’empire du milieu a tout bonnement commencé à bloquer toutes communications VoIP.
Téléphone chinois
Pour être plus précis, c’est la branche de la ville de Shenzhen de China Telecom qui a pris cette initiative, surtout dans la crainte de voir une part de ses revenus disparaître, au cas où une partie des utilisateurs déciderait de faire appel aux services de sociétés comme Skype. Les sociétés principales fournissant l’accès aux télécommunications en Chine que sont China Telecom et China Netcom ne proposent, en effet, aucun service de VoIP. Aussi, on assisterait donc à un début de blocage des lignes qui pourrait, si on en croit le Shanghai Daily, être appliqué sur tout le territoire. D’autres sources parlent de «Blacklist», regroupant tous les utilisateurs de Skype sur la ville de Shenzhen. Aussi, si les esprits les plus optimistes parlent d’une mesure purement économique, beaucoup de réactions sceptiques voient d’un mauvais œil cette mesure qui pourrait très bien concerner les «intérêts sécuritaires» du gouvernement chinois.
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