La Bretagne déclare la guerre à Saddam
Lorsque les Américains ont décidé de faire la guerre en Irak ils n'étaient pas seuls...
Saddam Hussein buvait tranquillement un apéritif dans sa véranda lorsque le téléphone sonna.
- Bonjour M. Hussein. Ici c'est Yann du FLB-ARB. Nous avons décidé de vous déclarer la guerre.
- Soyez raisonnable Yann répondit Saddam Hussein en riant. Vous les Bretons vous n'avez aucune chance. J'ai un millier d'avions de chasse, des dizaines de bombardiers. Je peux bruler la Bretagne au napalm si je veux et quand je veux...
- OK attendez deux secondes, j'en parle à mes camarades lui répond Yann.
Une minute après, il revient.
- Vous êtes toujours là M. Hussein. Bon nous maintenons notre déclaration de guerre. Pour bruler la Bretagne avec le temps qu'il fait en ce moment, vous n'y arriverez pas.
- Mais j'ai des tanks et des automitrailleuses par centaines. Et vous ?
- OK, attendez deux secondes, j'en parle à mes camarades lui répond Yann.
Une minute après, il revient.
- En ce qui concerne les véhicules, j'ai une 205 et mes amis ont aussi des voitures et même des motos. Finalement vos tanks ne nous font pas peur. On maintient notre déclaration de guerre.
- Mais enfin réfléchissez, vous êtes combien de combattants ?
- Une bonne dizaine, rien qu'en comptant ceux de Dirinon de Pencran et de Loperhet. Et en appelant ceux de Landerneau et ceux de Plougastel, on peut se retrouver à cinquante vite fait.
- Moi, répond Saddam Hussein, j'ai plus de cinquante mille soldats bien entraînés, armés jusqu'aux dents.
- OK attendez deux secondes M. Hussein, j'en parle à mes camarades lui répond Yann.
Une minute après, il revient
- Vous êtes toujours là M. Hussein. Bon nous avons discuté et nous avons pris une décision. Finalement nous ne vous déclarons pas la guerre.
- Très bien... Et qu'est ce qui vous a fait changer d'avis demande alors Saddam Hussein.
- Eh bien, ce sont vos cinquante mille soldats... Tout compte fait, nous n'avons pas les moyens d'entretenir autant de prisonniers.

Quand Marx est mort, il se retrouve devant Saint Pierre, le gardien du Paradis. Saint Pierre lui dit "A votre façon, vous avez tenté d'améliorer le sort de l'humanité, mais bon, vous êtes beaucoup trop athée, je suis obligé de vous envoyer en enfer".
Et Marx se retrouve en enfer.
Deux semaines plus tard, Satan passe un coup de fil à Saint Pierre:
- allo, ça va mon vieux ?
- oui ça va, et toi ça va ?
- oui ça va, et toi ça va ?
- oui ça va, et toi ça va ?
- ouais, ça va... sauf pour le nouveau, là, le Marx que tu m'a envoyé il y a 15 jours
- ben quoi, c'est quoi le blèm ?
- Il m'a foutu une de ces pagailles ici, si tu savais: il a créé un syndicat et les démons se révoltent, ils exigent la clim, ils crient "non aux cadences infernales". Pffff, j'en peux plus
- oui, mais qu'est-ce que tu veux que j'y fasse, moi ?
- ben je me suis dit que je pourrais te l'envoyer au Paradis quelques temps. L'ambiance là haut est plus calme, plus sereine, plus lénifiante, tu vois. Ça lui ferait du bien, ça le calmerait.
- bof, je suis pas sûr, mais bon, si tu veux, je peux te rendre ce service. C'est bien parce que c'est toi qui me le demande
Et Marx se retrouve au Paradis
Et Satan n'entend plus parler de Marx. Pendant un mois, deux mois. Au bout du troisième mois, il appelle Saint Pierre pour avoir des nouvelles:
- allo, ça va mon vieux ?
- oui ça va, et toi ça va ?
- oui ça va, et toi ça va ?
- oui ça va, et toi ça va ?
- oui, oui. Mais dis moi, tu ne m'a pas renvoyé Marx. Ca se passe bien avec lui ?
- Ah oui, super. Tous les anges le trouvent cool. Il est très cultivé tu sais, une conversation toujours passionnante.
- Ah bon! Alors tu veux bien le garder là haut ?
- Oui, pas de problème, tout le monde s'entend bien avec lui, il est charmant.
- Mais quand même, c'est un athée... ça ne vous pose pas de problème ?
- Ben non, pourquoi ?
- Et Dieu, qu'est-ce qu'il en pense ?
- Dieu ? quel Dieu ?
